Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 14:11 - Modifié le 25/03/2011 à 14:25
L'assemblée en exil à Dharamsala a validé vendredi le retrait politique du leader spirituel.
"Le dalaï-lama ne souhaite plus être le chef politique des Tibétains en exil. © Alfredo Estrella / AFP
Le parlement tibétain en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, a accepté vendredi le retrait politique du dalaï-lama en votant à l'unanimité plusieurs résolutions visant à modifier la structure du mouvement, a annoncé un membre du parlement." (lire la suite sur http://www.lepoint.fr/monde/le-parlement-tibetain-accepte-le-retrait-du-dalai-lama-25-03-2011-1311366_24.php)
Le Dalaï-Lama avait déjà confié ses intentions le mois dernier au même journal : "le sort du Tibet ne peut pas reposer sur une seule personne, c’est trop dangereux. Notre lutte doit devenir nationale et tous les Tibétains doivent y prendre part" (lire l'intégralité de cet entretien exclusif sur http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/le-dalai-lama-contre-le-karma-noir/989/0/318823)
La question n'est pas nouvelle. elle avait été évoquée à maintes reprises : Tibet-info. net avait déjà fait le point sur cette épineuse question (http://www.tibet-info.net/www/Le-point-sur-la-succession-du.html)
En fait, le Dalaï-Lama renoncerait à son rôle politique mais pas à son influence religieuse (lire l'article dans le Monde), ce qui fait dire au Gouvernement Chinois qu'il ne s'agirait là que d'une ruse de plus de la part du chef suprème de la nation tibétaine (lire le point de vue de ChinaDaily) D'aucuns pensent toujours à l'heure actuelle que le Dalï-lama serait patronné par la CIA (attention : site pourrri par le commerce).
Historique des mises-à-jour :
28 mars 2011 : j'ai remis d'équerre le lien concernant le Dalï-lama et la CIA.
Le Dalaï-Lama avait déjà confié ses intentions le mois dernier au même journal : "le sort du Tibet ne peut pas reposer sur une seule personne, c’est trop dangereux. Notre lutte doit devenir nationale et tous les Tibétains doivent y prendre part" (lire l'intégralité de cet entretien exclusif sur http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/le-dalai-lama-contre-le-karma-noir/989/0/318823)
La question n'est pas nouvelle. elle avait été évoquée à maintes reprises : Tibet-info. net avait déjà fait le point sur cette épineuse question (http://www.tibet-info.net/www/Le-point-sur-la-succession-du.html)
En fait, le Dalaï-Lama renoncerait à son rôle politique mais pas à son influence religieuse (lire l'article dans le Monde), ce qui fait dire au Gouvernement Chinois qu'il ne s'agirait là que d'une ruse de plus de la part du chef suprème de la nation tibétaine (lire le point de vue de ChinaDaily) D'aucuns pensent toujours à l'heure actuelle que le Dalï-lama serait patronné par la CIA (attention : site pourrri par le commerce).
Historique des mises-à-jour :
28 mars 2011 : j'ai remis d'équerre le lien concernant le Dalï-lama et la CIA.
bon pourquoi pas..
RépondreSupprimercela peut le rendre plus libre de dire ce qu'il pense et éviter ainsi les restrictions diplomatiques et politiques etc.
Politique et religion ont toujours fait mauvais ménage... ça pourrait être bénéfique pour tous non ?
Dans son ouvrage "PATAÑJALI, et le yoga" (SEUIL, 1962), Mircéa Eliade écrivit (p.134) au sujet de Krishna, maître exemplaire (je cite) :
RépondreSupprimerCondamné à l'action -car l' "action est supérieure à l'inaction" - l'homme doit accomplir les actes prescrits, en d'autres termes les "devoirs", les actes qui lui incombent en vertu de sa situation particulière. "Mieux vaut accomplir, fût-ce imparfaitement, son devoir propre (svadharma) que remplir, même parfaitement, le devoir d'une autre condition (paradharma)." Ces activités spécifiques sont conditionnées par les guna. Khrishna répète à plusieurs occasions que les guna procèdent de lui, mais ne l'enchaînent pas : "Non que je sois en eux; ce sont eux qui sont en moi." J'ai créé la division en quatre classes qui distinguent les guna [...] et pourtant je suis inagissant, immuable." La leçon qui se dégage de là est la suivante : tout en acceptant la "situation historique" créée par les guna (et on doit l'accepter car les guna, eux aussi, dérivent de Krishna) et en agissant suivant les nécessités de cette "situation" - l'homme doit se refuser à valoriser ses actes et, par conséquent, à accorder une valeur absolue à sa propre condition. En d'autres termes, il doit, d'une part, dénier une réalité ontologique à toute "situation" humaine (car seul Krishna est saturé d'Être) et, d'autre part, il doit se garder de jouir des "fruits de ses actions".
(fin de citation)
Je crois que cette leçon peut se résumer en termes plus occidentaux, tels que : "c'était son destin", ou "il va falloir qu'il assume/assure", etc. Dans un autre contexte mais de la même façon, Jésus-Christ avait donné sa vie en rémission de nos péchés.
La retraite politique du Dalaï-Lama divise les Tibétains, d'après un article de l'Express (lire l'article).
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